Les écovillages, une nouvelle forme de lutte !

Conceptualisé au début des années 1990 par Robert et Diane Gilman, deux penseurs de la durabilité, le terme d’écovillage a été repris lors du Sommet de Rio, en 1992. Il s’est par la suite démocratisé jusqu’à s’importer en France avec le concept d’Oasis, porté par le mouvement Colibris. Ces lieux alternatifs n’ont cessé de grandir et forment aujourd’hui un vaste réseau.

Une lutte écologique

En adoptant des modes de vie écologiquement responsables et en promouvant des pratiques durables, les écovillages s’engagent activement dans la lutte contre le changement climatique, la déforestation, la pollution et d’autres formes de destruction environnementale. En tant que laboratoires vivants de solutions alternatives, les écovillages démontrent concrètement qu’un autre monde est possible.

Les écovillages encouragent une forme de citoyenneté active, où les membres sont invités à prendre part aux décisions qui affectent le collectif dans son ensemble. Grâce à des processus de prise de décision participatifs, les écovillages favorisent l’autonomie locale et une gouvernance basée sur la démocratie directe. En rejetant les modèles de consommation excessifs et les systèmes centralisés, les écovillages promeuvent une vision de la citoyenneté basée sur la responsabilité, la solidarité et la résilience collective dans un contexte de changement global sans précédent.

Le projet "QG Zazalé" à La Réunion

Le projet d’écovillage porté par le QG zazalé repose sur quatre axes majeurs au centre desquels se trouve la dimension humaine – domoun – Il s’agit de sobat (le militantisme) – kozé (la démocratie directe) – bitasyon – (l’autosuffisance alimentaire) – la kiltir (la valorisation et la transmission de la culture et de la langue créole réunionnaise). Il porte aussi sur la solidarité et l’entraide entre les individus.

Ce projet s’inspire du modèle de la société traditionnelle réunionnaise qu’a fait éclater l’émergence d’une société d’hyperconsommation qui exacerbe les inégalités sociales. C’est donc un projet à l’échelle de La Réunion pour conquérir la souveraineté de ce territoire.

TERLA TA NOU - LE FILM

« Terla ta nou », le film documentaire de Cécile Laveissière et Jean-Marie Pernelle, coproduit par En Quête Prod et Canal+ Réunion, avec le soutien de la Région Réunion, le CNC.

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